mardi 22 avril 2014

Retour


Retour à Bogota, cette fois, nous nous épargnons le fastidieux voyage par la route avec un vol au départ de Carthagena .
C'est le vendredi saint, animations diverses et défilés se disputent le pavé de la carrera 7, une des grandes artères de la ville.




Ici paris sur une course de cobayes bien disciplinés sur la ligne de départ





Là , pénitents en procession dans la cathédrale
Alliance du sabre et du goupillon dans ce chemin de croix, la devise du pays est sans ambiguïté "Dios y patria", rien d'étonnant à ce qu'un homme de la garde présidentielle manie donc l'encensoir.







Gabriel Gacia Marquez est mort à Mexico
Hier, on a appris la disparition de "Gabo", pas d'effervescence particulière aux alentours du centre culturel qui porte le nom du grand écrivain colombien à la réputation internationale, prix Nobel de littérature.








Dimanche 19 avril, nous quittons Bogota, retour prématuré, nous avions choisi de ne plus faire de vélo. Le vélo, c'était aussi le sens de notre voyage, nous rentrons à la maison finalement heureux de notre rencontre avec un pays, il faut le dire extrêmement chaleureux, où les gens sont gentils accueillants, curieux de l'autre. Un pays où il y plein de choses à voir, mais qui pour diverses raisons comporte aussi des dangers y compris pour les autochtones qui ne s'aventurent pas partout, même à quelques rues de leur habitation, qui se barricadent derrière des grilles ou s'enferment dans des condominium.

jeudi 17 avril 2014

Ciudad Perdida


Nous décidons après quelques hésitations de passer la dernière semaine de notre voyage dans le Nord du pays, 22h de bus pour atteindre Santa Marta sur la côte caribéenne.
Un trek de cinq jours permet dans le parc de Tayrona de joindre la Cuidad Perdida.
Nous sommes heureux de partir avec un groupe de colombiens qui profitent des vacances de la semaine sainte. L'ambiance est très chaleureuse dans notre groupe, la marche dans la forêt est propice à l'échange, la complicité, la fraternité, vraiment super "chevere" notre groupe.






Il y a des rios pour se rafraîchir,


des haltes pour manger des fruits,


On est dans la réserve du peuple Tayrona, il conserve avec orgueil son mode de vie traditionnel, un peu nomade, fidèle à ses croyances chamaniques. Ces amérindiens ont échappé aux conquistadors  parce que leurs villages dans la Sierra Nevada étaient inaccessibles aux cavaliers.
  





On croise le chemin des fourmis




 des perroquets plutôt apprivoisés










Il y a des militaires partout, ceux là en poste à 3 jours de marche de la route.



Recette des "patacones" :
Frire les bananes plantins dans l'huile les sortir, les aplatir, les remettre à la friture et voilà.
Pour les amérindien  ce fruit/légume constitue la base de l'alimentation.







La cité perdue est faite des vestiges mis récemment à jour d'un habitat qui date du 7ème siècle, abandonné au 10ème. Restent des km d'escaliers, des murs de soutènement,  des plate-formes qui devaient supporter les huttes.


 Fougères arborescentes





Le site est beaucoup plus grand que celui du Machu Pichu mais est très loin d'égaler sa qualité architecturale.



Les habitants du parc sont des mâcheurs de coca, les hommes seulement, notre guide nous montre le "Poporo" qui contient la chaux qui potentialise les effets de la mastication des feuilles. Ces pratiques nous interpellent parce qu'elles occupent une grande partie du temps de hommes adultes tout en affirmant leur statut social.





Certains d'entre-nous qui ont les pieds douloureux adoptent la mule pour le retour.

De Popayan a Bogota

Cette fois, c'est en bus que nous quittons Popayan,  on sait qu'il y a quelque chose de cassé dans ce voyage, c'est ainsi.

A San Agustin,  nous nous installons dans la casa de François,  cabane en bambou,  jardin exubérant,  un endroit magique.




























La région est le centre géographique d.'une civilisation pré-lnca encore mystérieuse.




 Le parc archéologique rassemble de grandes sculptures aux figures anthropomorphiques ou animalières aux fonctions énigmatiques.






























A Neiva, on se détourne vers Villavieja,  point de départ pour la visite du désert de la Tatacoa.  Les images que nous avions vues nous y invitaient. Le soleil n'était pas au rendez-vous pour éclairer les concrétions latéritiques sculptées aux cours des millénaires par l'eau et le vent.  Sur certaines des plantes grasses croissent de petites baies succulentes au gout acidulé.












































BOGOTA


Plude 2000m d'ascension depuis la vallée du rio Magdalena pour atteindre la capitale de la Colombie située à 2600m d'altitude. Dans le taxi qui nous mène au centre, le chauffeur suit avec passion le match Paris Saint Germain / Chelsea.
Etonnant comme le football accapare ici les esprits, le "Mundial" éclipsant largement l intérêt pour les présidentielles de Mai.
Bogota, 8 millions d'habitants occupe et déborde d'une grande plaine adossée à la montagne de Monserrat.Des escaliers partent de la vieille ville, on accède au sanctuaire de la Vierge noire, vue saisissante garantie.


jeudi 3 avril 2014

Popayan Agression

Après une longue descente, une petite côte assez raide mène aux faubourgs de la ville.
C'est là que 2 types tentent d'arracher les sacoches du tandem, nous mettant à terre.
Fabienne crie et appelle au secours, je ne sais comment je réchappe à la folie furieuse de l'un des agresseurs qui, muni d'un couteau me frappe au visage après m'avoir effleuré le dos.
Quelle bonne idée de porter un casque ainsi que des lunettes pour faire du vélo ! Je suis légèrement entaillé à la base du nez. Les appels de Fabienne ne sont pas vains, on se précipite vers nous, les agresseurs fuient et n'emportent rien.
2 points de suture et un choc émotionnel plus tard, nous voilà un peu désemparés, finalement quelle chance, ma vie ne valait rien pour ce delinquant....

On s'installe à Popayan dans un endroit agréable le temps de recouvrer nos esprits. Tony tient l hostel Caracol, toute l'équipe est très sympa, on rencontre plein de monde.




Popayan :la ville blanche, une cité faite de cuadras aux maisons de style colonial, c'est aussi une ville universitaire bien vivante.


Maintenir du blanc sur des façades grignotées par l'humidité emploie des cohortes de peintres avant Semana Santa.



La municipalité reçoit une nouvelle dotation du ministère de l'intérieur pour assurer ses services de police.





Excursion au volcan Purace et à la mine de soufre.





Notre décision est prise : nous ne reprendrons pas le vélo. Une bonne matinée pour emballer ce dont nous n'avons plus besoin: tandem et camping, le tout expédié à Bogota.
C'est de là que nous pensons rentrer fin avril.


Nous faisons la connaissance de Jens ( warmshower) et sa compagne Aura.


 Patience  avant l´ouverture du credit agricole local !