vendredi 21 mai 2010


Cristobal, le port de Colon est situe à l’entrée du canal de Panama côté Caraïbes, la ville est sinistre et ne mérite une visite que parce qu’on est sur place alotrs que notre cargo charge des fruits du Costa Rica. La population est très mélangée, nous sommes pourtant reconnus comme étangers, par la police par exemple qui nous déconseille vivement de poursuivre notre petit périple terrestre dans la ville, tant nous disent-ils l’insécurité y est grande, et nous de regagner nos pénates flottantes, pas convaincus toutefois qu’il en était ainsi..


Nous appareillons, comme on dit dans la marine. Dans dix jours nous devrions être à Rotterdam (Pays Bas)

Le capitaine à choisi la route du nord, plus courte because la rotondité de la terre, mais plus exposée aux mauvaises conditions météorologiques. Au bout de deux jours on peut apercevoir les côtes cubaines laissant à notre droite Haiti, puis les très basses terres de l’archipel des Bahamas.

La proximité des côtes, c’est l’occasion de capter les émissions des télévisions locales, ainsi la télé cubaine. On fait vite la différence entre une télévision soumise aux lois du marché et celle d’un état dont je n’ignore ni les défauts ni les misères, mais qui produit des programmes de qualité. Tout ce que nous avons pu voir à la télé, entendre à la radio au Chili, Panama et surtout Argentine est assez misérable, jouant sur les registres de la cupidité du voyeurisme et de la violence a l’envi, épar une antenne monopolisée par la classe aisée toute occupée a ses problèmes de surcharge pondérale ou de protection contre l’insécurite urbaine. Alors à la télé de Cuba on peut suivre des cours quotidien d’anglais à tous les niveaux, écouter des infos présentées par des journalistes qui ne sont pas mis en scene, s’intéresser à une émission hebdomadaire de deux heures entierement consacrée au jeu d’echecs, se cultiver au choix grace à au moins deux chaines éducatives.

L’écran redevient neigeux et nous filons sur l’Atlantique. La température descend à mesure que l’on s’élève en latitude, notre route vers l’Est nous fait aussi remonter le temps, avançant nos montres chaque jour d’une heure pour retrouver GMT+2 à notre arrivée a Rotterdam.

Rotterdam, on y est, Lucie et Michel sont au rendez-vous, c´est parti pour remonter le Rhin.

jeudi 6 mai 2010

Canal de Panama



écluses de Miraflores (côté Pacifique)

Sur une longueur d’environ 60km entre Pacifique et Atlantique, il faut s’élever de 67m au dessus du niveau de l’océan pour atteindre le lac Gatun. Cette performance est réalisée à l’entrée et à la sortie du lac chaque fois par trois écluses.


Ce chantier a été entrepris en 1880 sur une initiative francaise dirigée par Ferdinand De Lesseps, celui-lá même qui avait réussi avec succès le percement du canal de Suez.

Les difficultés (volntairement sous estimées) rencontrées sur le terrain, le climat équatorial humide imptoyable qui entraîne la mort de centaines d’ouvriers, les scandales financiers qui impliquent De Lesseps, des banques ainsi que des membres du gouvernement francais de l’époque, font capoter le projet. Au cours d’un procès retentissant, la faillite est déclarée, la société du canal dissoute et de nombreux petits porteurs plumés n’auront plus que leur canal lacrymal pour pleurer.


Ecluses de Gatun
Notre cargo est remorqué
par 8 petites locomotives

Le projet est rapidement repris par les américains, le canal est inauguré en 1914, le jour même de la déclaration de guerre entre la France et l’allemagne.

Les installations qui fonctionnent aujourd’hui datent de cette époque, seul changement depuis, la République du Panama a depuis peu repris ses droits sur la zône du canal, zône que s’etaient appropriée les militaires américains lors de la construction.


percement d'un deuxième
système d'écluses

équipe qui assure le sevice de
remorquage


Contrairement à ce prédisaient des Cassandre, l’administration panaméenne assume avec compétence l’administration et le fonctionnement du canal.

Actuellement des travaux sont en cours pour doubler les deux systèmes d’écluses, pour pemettre à des navires type 10000 conteneurs de traverser l’isthme.


autre façon d'écluser....

mardi 4 mai 2010

Pacifique

Entree du canal de Panama



2300km a velo entre Buenos Aires et Valparaiso, empruntant les chemins de traverses plutot èloignès des itineraires touristiques, qui ne constituaient aussi bien pas un but pour nous.

Plein d’images et de rencontres au petit bonheur, on se souviendra de la gentillesse des argentins de la Pampa.



MSC Monterey



Maintenant, troisieme etape Valparaiso – Rotterdam (pas d'accents sur ce clavier)

On est arrive a Valpo une semaine avant le bateau, surpris d’avoir si rapidement traverse les Andes. Le jour prevu le “MSC Monterey” est au rendez-vous, au port, c’est a dire en pleine ville. Ce porte conteneurs peut en recevoir pres de 5000, ici on charge des fruits, le Chili est un verger et c’est justement la saison du raisin des avocats, des kiwis, pommes,  poires..., il ya aussi du poisson, des nitrates et autres produits chimiques tires du sous-sol et, quatre passagers dont nous deux. L’equipage est constitue d’une vingtaine de personnes, maitrise allemande, employes philippins. Le couple de passagers allemands effectue la rotation complete du navire, soit : Bremhaven (port de Breme) – Coronel (sud de Valpo) et retour, environ 25000 miles nautiques, plus que le tour de la terre et, tout cela en deux mois. Le navire possede trois cabines doubles pour des passagers, la compagnie allemande NSB offre reellement des prestations exceptionnelles. Je dis cela pour ceux qui seraient interesses par ce mode de voyage, nous avons un appartement spacieux equipe de materiel video, disposons d’une salle de sport avec sauna et Jacuzzi…. Mais au fait, ne nous etions nous pas dit (et c’est aussi une des raisons de notre bougeotte), que l`homme degenere dans le confort ?





Prochaine escale, Balboa port de Panama city, sept jours de mer, il faut organiser sa vie a bord. Il y a la lecture, ne pas oublier de se munir de livres avant d’embarquer, a Valpo nous avons pu echanger ceux que nous possedions et que nous avions lus contre des nouveaux, ici a bord, bibliotheque et DVDtheque sont essentiellement en teuton. On s’interesse aussi a la route suivie, tres bien accueillis a la passerelle du commandant, on se familiarise avec les instruments de navigation. Un footing pour faire le tour du bateau, c’est au moins 600m parcourus et en plein air. On pourra se faire ornihtologue, observer les oiseaux pendant des heures, ils profitent de l’aspiration due au deplacement et ils nous paraissent etre en action de peche 24 heures sur 24, l’un fondant tout a coup sur un poisson volant qui file aussi vite que lui, d’autre adoptant differntes techniques de plongee pour se saisir d’une proie sous marine invisible pour nous. Si le coup est reussi, ils resteront quelques secondes a la surface flottant comme des canards pour orienter et deglutir tete la premiere leurs petites victimes.

Avec plus de patience, on surprendra les dauphins, plus que les oiseaux leur efficacite a la peche laisse a ces mammiferes marins un temps de loisir consequent, on pourra par instants, saisir quelques bribes de cette vie sociale intense.

Le cargo a de l’avance, il ne peut etre accueilli a Balboa avant mardi, jeter l’ancre au large du port, ca fait des frais de parking que l’armateur ne veut pas payer, d’autant qu’ils sont proportionnels a la dangerosite des produits transportes et les notres, y parait que c’est pas mal de ce cote, alors quoi ? on coupe le moteur la juste en equilibre sur l’equateur, et derivant au gre du vent. Certains s’essaient a la peche, on organise un barbecue, apparaissent pour la premiere fois des bouteilles d’alcool, c’est la fete.

Et puis il a la visite de la salle des machines, evidemment c’est gigantesque, sept cylindres demesures, avec chacun plus d'un metre d’alesage…Le constructeur est coreen : Daewoo, mais le chantier est roumain, il n’y a pas qu’en France qu’on delocalise. La construction date de 2007.

Contrairement a ce croient nombre de personnes qui nous ont interroges a ce sujet, ce mode de transport pour les passages est plus couteux que l’avion, ici, c’est pension complete pendant plusieurs semaines. Tres bien acceptes a bord, vites familiers avec les personnes et les lieux, on peut affirmer que ca merite d’etre vecu. Des compagnies proposent des voyages plus courts, avec beaucoup d’escales, en Mediterranee, mer du Nord tout cela est sans doute tres interessant si on ne dispose que de peu de temps.

Et voila Panama

Panama city