dimanche 30 mars 2014

impressions d Equateur












Sous l'influence d'hommes politiques inspirés et soucieux de l intérêt général, la population profite de la richesse pétrolière du pays.
Les infrastructures routières, l éducation la santé les services sociaux se développent rapidement. Les gens dans leur majorité sont enthousiastes et adhérent à ce que l'on appelle ici la révolution bolivarienne. Nous avons traversé un jardin cultivé, arboré, fleuri, avons croisé des milliers de regards étonnés et souriants.
La route panaméricaine est assez circulante, heureusement derrière la ligne blanche,  un accotement asphalté met le cycliste dans une relative sécurité.
C'est la saison des pluies, le ciel est souvent couvert, et il peut faire froid quand la route nous mène à 3000 et bien chaud quand on redescend à 1400.

COLOMBIE

En quittant San Gabriel, la pluie nous arréte rapidement dans le village de Marta Odila, dans la cuisine avec Fabienne, elles échangent des recettes de cuisine puis elle nous invite á partager son repas, merci Maria Odila pour ta bonne soupe et ta bonne humeur.
La pluie cesse nous pouvons pousser jusqu´á Tulcan, derniére étape avant la Colombie.




 De Pasto á Popayan

Pasto, premiére grande ville Colombienne pour nous qui venons du sud, quelques restes d´architecture coloniale, il faut dire que depuis, il ne s´est pas fait grand chose de bien, un joli musée de l´artisanat traditionnel- l´hotel Koala Inn est sympa et bien centré, Luis son proprio est trés serviable.
A six ans, son petit fils, Huaira (le fils du vent) nous étonne par ses talents de dessinateur et nous offre son oeuvre.
















                                                                                 La route panaméricaine, ici, c´est la grande traversée des Alpes , aucun répit, monter 1500 m , en descendre autant, recommencer le lendemain,les déclivités nous paraissent importantes, les différences de température tout autant.
Meme si les paysages traversés nous éblouissent, le régime est dur pour nos jambes de F-A-R-C- (francais-agés-retraités-cyclistes).
Heureusement, on nous encourage vivement, automobilistes et habitants.
On croise Alberto, il est brésilien, il roule depuis un an, prend le chemin des écoliers et la vie du bon coté.
La pluie nous arrete á Rosas, il nous faudra 4 jours pour rejoindre Popayan.



Visite chez un sculpteur tres original




jeudi 27 mars 2014

frailejones

Le vélo reste à l hôtel, un bus nous conduit à El Angel, martyrisés dans une camionnette, nous atteignons en traversant des zones d élevage l entrée de la réserve écologique.
Étrange paysage qu occupent ces êtres figés : les frailejones. Ils se dressent par millions dans les écharpes de brume,  le sol spongieux, impatients de recevoir les quelques rayons du soleil qui les rendront fluorescents.

lundi 24 mars 2014

Quito

Nous atterrissons à Quito, tous les morceaux du vélo arrivent avec nous..
Santiago nous accueille dans sa maison à Tumbaco près de Quito, on peut remonter le vélo, configurer les sacoches, passer quelques heures dans la capitale, rattrapper le décalage horaire et s'acclimater à l´altitude.
Santiago nous prête beaucoup d´attention, nous donne des infos pour notre voyage, nous gardons le souvenir d´une famille chaleureuse qui se met au service des voyageurs à vélo.













Nous quittons Tumbaco en empruntant une improbable ligne de chemin de fer désaffectée,serpentant entre ravins et zones maraichères, pour rejoindre bientót la Panaméricaine qui nous mènera à El Quinche , haut lieu marial du pays.
 


Le 21Mars nous franchissons l equateur, quelle chance, c est le solstice de printemps, le soleil passe exactement á notre verticale á midi.Un petit observqtoire installé en bordure de route permet d observer le phénoméne.


Otavalo
Depuis El Quinche, nous passons Cayambe et ses cultures de roses, nous arrivons á Otavalo. Le lendemain est jour de marché. Dans le coin des bestiaux, nous hésitons entre veaux, vaches et cochons d Inde, ces derniers appelés ici cuy (prononcer ouille) sont un met recherché de la gastronomie locale.









Nous passons Ibarra, dégringolons de 1000 m pour atteindre la vallée du rio Chota, vallée peuplée d anciens esclaves qui ont trouvé la dans cette zone subtropicale les conditions pour reproduire le mode de vie de leurs ancetres d´Afrique.

Gens du voyage et étonnants voyageurs : c´est une famille argentine, elle sur un vélo, lui sur un autre, il tracte une remorque énorme encombrée de tout ce qu´ils possedent , sur des couvertures leurs 2 fillettes,une roue de la remorque s´est cassée et ils sont arretés sur le bas coté.Comment vivent ils ? commemt font ils dans les cotes ? et il y en a ...ils se dirigent vers la Colombie.




Camping a l´oasis oú nous avons été aimablement invités par la patronne rencontrée sur la route en travaux.



San Gabriel

Trés dure journée, il faut récupérer les 1000m perdus la veille.50 km avec une moyenne de 9 a l´heure donne une idée des pentes gravies:
A Bolivar, juste á l´instant oú le tandem se détournait vers le restaurant tant convoité pour le déjeuner, 3 cyclistes belges sollicités par le meme appel de l´estomac et descendant du Nord nous rejoignent dans le débit de papafritas.Ces trois lá, d´une compagnie plus qu´agréable s´emploient á faire un tour dans le monde, on peut les suivre sur leur blog :
www.biketomeetyou.be
ils sont adorables...

Nous sommes arrivés bien épuisés á San Gabriel, oú nous nous accorderons une journée de repos

(ps de la rédactrice : en español, il n´y a pas d´accents graves ni circonflexes donc je ne les ai point trouvés sur le clavier)

lundi 17 mars 2014

MARS et ça repart

Tout semble prêt, Emilie nous emmène à Genève demain mardi pour 5h30, lever très matinal en perspective.
Notre nouvelle machine, un tandem mixte qui a l'avantage de se séparer en deux parties et sur lequel nous fixerons 4 sacoches et un sac à dos.

Beaucoup d'hésitations avant de boucler les bagages, trouverons toujours des hébergements ? Comme ce n'est pas certains, il faut emporter bivouac et popote, au moins 10 kg.... Nous voyageons à proximité de l'équateur soit, mais des cols sont à 3500m, fera-t-il froid ?


 

Lui, c'est Carlos Betancur, il est colombien et vient de gagner l'édition 2014 de la course Paris-Nice, je suis sûr que nous en entendrons beaucoup parler quand nous serons dans son pays.
Il faut quand même dire qu'il voyage moins chargé que nous , enfin ça dépend...