vendredi 19 mars 2010

en velo

Vitoria


Deuxième port brésilien, le décor est féérique, une baie de reve, notre monstre de ferraille entre dans le paradis. On imagine les premiers navigateurs, chercheurs d’or, cartographes, explorateurs…étaient-ils sensibles à la magie des lieux ?

Aujourd’hui, des forets de buildings ont envahi la cote, les favelas multicolores assaillent les collines, ça et là, témoins de l’ère primaire, des pains de sucre hérissés de pylones, bardés d’antennes, qui témoignent elles de notre insatiable appétit de communication.

On dépose à Vitoria quelques centaines de véhicules luxueux, quatre roues motrices de préférence.

Avec l’Inde et le Chine, le Brésil est lancé à toute allure dans la course au développement.

Retour en haute mer, notre prochaine escale est Rio de Janeiro.

Très au large dans la nuit nous attendons à l’ancre le petit matin pour pénétrer dans la plus mythique des baies.



Rio

Les premiers navigateurs sans doute à court d’imagination ont appelé la ville Rio parce qu’ils pensaient qu’il y avait là une rivière, c’était faux, puis Janeiro car c’est en Janvier qu’ils sont arrivés.

La baie de Guanabana est si vaste que tout y est contenu, évidemment : le pain de sucre, le Corcovado avec le Christ Rédempteur, bras levés, comme impuissant dans les affaires des humains; il y a les plages Ipanema, Leblon, Copacabana où le bus nous dépose.

La plage est très longue, très large, le sable très fin et les vagues si hautes qu’aucune de ces “créatures de reve” ne songe à y metre un orteil. Le visiteur divagant se dit qu’ici le prix du textile est surement très élevé, vu la taille des maillots.

Notre bateau décharge quelques centaines de voitures moins luxueuses que la dernière fois et en réembarque à peu près autant de “ presque les memes” pour les déposer plus loin en Argentine.

Voguant toujours plein sud, arrivés trop tardivement sur Santos, nous passons la nuit au large du plus grand port brésilien.



Santos

Nous disposons de l’après midi pour sortir, c’est à vélo que nous décidons de visiter la ville. Santos c’est au moins 500 000 habitants, c’est aussi le port de Sao Paulo, affronter une ville inconnue de surcroit en tandem est toujours un peu angoissant, il faut se faire très vite aux habitudes de circulation locale, identifier la signalisation routière, négocier avec sa partenaire des choix qui ne supportent pas l’indécision, l’exercice peut etre périlleux quand le flux de la circulation est dense comme, par exemple, dans les zones portuaires.

Là, entre les gros camions sur des voies pavées et des rails de chemin de fer avec la poussière, le rugissement des moteurs, celui des avertisseurs pour nous saluer parfois et les atermoiements de Fabienne, il faut négocier aprement sa place.

Munis d’un plan fourni par le jeune homme de l’information qui veut tout savoir sur nous, s’exprime en français,et donne à Fabienne ses coordonnées personnelles, nous nous lançons dans la traversée de la ville.

La plage est réellement magnifique, l’eau, le sable, une large zone fleurie et arborée, et miracle, une piste cyclable, tout cela bien entretenu et sur des kilométres.



Rio de la Plata



A gauche, l’Argentine, à droite l’Uruguay, plantés là au milieu, à l’ancre, nous attendons un pilote pour mener le bateau sur le Rio Parana jusqu’à Zarate ou nous n arriverons que Dimanche. service réduit au port, pas de déchargement. Nous ne pourrons quitter notre bateau que mardi à Buenos Aires, ville pourtant toute proche, et cela pour satisfaire les exigences de la douane.

Un bateau, c’est avant tout des intérets économiques, le notre appartient à la société Grimaldi de Naples, ladite société possède une flotte d’environ 50 navires.

Appartient-elle à un groupe plus grand ?, y a-t-il des relations avec la principauté monégasque ?

Un navire est un microcosme intéressant, la langue de communication est l’anglais, il se décline ici avec toutes les accentuations possibles . celles des indiens, du chef cuistot italien ou encore du commandant
en second qui est bulgare, quant à mes médiocres performances, je n’ose pas les aborder.





Zarate

Sur le rio Parana, zarate est le terminal portuaire d’ import-export d’automobiles d’argentine, des centaines d’hectares de parking et des dizaines de milliers de bagnoles. On descend des VW ainsi que des citroën d’origine europeennes, puis on embarque celle produites ici par les mêmes et destinees au Bresil, notre navire en avale plus de 2000.

Buenos Aires
Toutes ces operations sont longues, trois jours a zarate situee a seulement 90 km de Bs As alors que nous ne pourrons quitter le navire qu'a la capitale, c'est un peu rageant.
On decouvre BsAs au petit matin, notre navire est a quai et ce n'est pas sans emotion que nous quittons nos compagnons de fortune (de mer) l'equipage tres attachant, les passagers : Bjorn est Margaritha les suedois qui partent au Bresil ; les deux finlandaises qui voyageront 6 mois sur le contitinent ; Didier et sa fille Camille qui retrouvent ici la maman arrivee en avion, ils avaient avec eux un vehicule 4x4 et comptent decouvrir ainsi l'Amerique du sud pendant quelques mois.
Buenos Aires, c'est 13 millions d'habitants que nous confrontons a notre ridicule tandem, l'exercice est audacieux pour des citoyens de Bonnetage (700 hab).






place de Mai BsAs
quartier de la Boca  BsAs
on quitte le navire, a nonus l'amerique

2 commentaires:

  1. Il va falloir pédaler maintenant !!!
    J'en profie pour passer une petite annonce : échange photo de l'équateur pour celle des maillots de bain sur la plage de Rio.
    Salut à tous les deux.

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  2. Bravo 3 fois, superbe les couleurs, les paysages, fabienne toujours avec le ballon( gros ballon ) de rouge dans le cas présent.Nous espérons que vous pédalez bien, votre aventure est superbe et nous vous souhaitons plein de bonne choses pour la suite de votre périple, mais rassurez moi, vous n'envisagé pas de faire un crochet par KOUROU? J'espère.

    Les ex sud américain, Bisous et courage et encore bravo.

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