mardi 23 mars 2010

Buenos Aires

Impossible de passer inaperçus sur notre drôle d'engin, un plan succint,quelques frayeurs et nous arrivons au travers de grandes avenues du centre ville chez Graciela et Luis qui nous réservent un accueil chaleureux. Fabienne et Graciela se sont connues en 1994 et 95 lors d'un échange scolaire franco-argentin. La capitale mérite plus que les quelques heures que nous lui avons consacrées, nous contentant de traverser quelques quartiers mythiques, apprenant quelques bribes de leur histoire. Par exemple le quartier de la Boca, ses petites maisons bariolées, faites de tòles ondulées, sans doute insalubres mais pleines de charme. Posé là, l'immense et incontournable stade de la Boca, lieu culte pour tout argentin. Il est peint en jaune et bleu les couleurs de l'équipe "Boca Junior", la plus connue du pays de Maradona. Visite aussi place de Mayo, im portante place de la ville, connue aussi pour être le rendez-vous des manifestations hebdomadaires des mères des disparus lors de la terrible période de la dictature des généraux. C'est à ce moment là que disparurent aussi les deux religieuses françaises Duquet et Domon, affaire bien connue des gens du haut Doubs.
Trop difficile de quitter une si grande agglomération sur le tandem, on prend le train jusqu'à Junin, située à environ 150 km de la ville.
Notre périple cycliste commence donc là, le tandem nous le découvrons s'avère être un fabuleux moyen de communication, (à défaut d'être un confortable moyen de transport). On peut même dire qu'il faut intégrer cela dans le programme de la journée. hier soir par exemple, nous sommes interwievés (où plutôt Fabienne) par la radio locale,  ce matin encore, c'est une interwiev de la télé  de Monte Maìs, à midi un automobiliste s'arrête pour nous proposer un hébergement, c'est trop tôt, nous avons encore à pédaler. Un autre nous arrête pour parler et nous retrouve un peu plus tard pour nous apporter 1kg de la délicieuse confiserie argentine : le dulce de leche, il faudra toujours répéter la même histoire surtout là où nous passons la nuit où encore là où nous nous restaurons, mais c'est tellement sympa.
Pour ce est qui de la route, il faut choisir quand celà est possible le réseau local, les routes nationales et interrégionales sont dangereuses. Dans la Pampa humide, il peut pleuvoir beaucoup, nous l'avons expérimenté, nulle échappatoire au déluge, le seul intérêt pour le cycliste, c'est que les récoltes sont interrompues et qu'à ce moment là, le ballet des camion de grains cesse. Cette région qui est située entre la capitale et Cordoba produit du soja et du maïs, les publicités sur le bord des routes ne laissent aucun doute sur le caractère génétiquement modifié des variétes cultivées. Ici c'est la saison des récoltes et nous roulons vers l'est, objectif San Luis.
(difficile de mettre des photos dans les "cyber" locaux, patience)

2 commentaires:

  1. Pour plus de sécurité, je pense que vous auriez dù éviter d'enlever les 2 petites roues de chaque côté du tandem !!! Si vous êtes sans arrêt interwievés, "vous n'êtes pas rendus à Loches" .... -expression bien tourangelle-
    Bon voyage ....

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  2. Tellement célèbres ces 2 patois qu'on les trouvent en première page sur le site de la radio "Estacion 95.1" !!
    http://www.estacionislaverde.com.ar/

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